" Un jardin, même tout petit, c'est la porte du paradis ", Marie Angel.
C'est vrai. Mon bout de fenêtre verdoyant et fleuri (il est d'ailleurs tant que je m'y attèle) m'apporte joie, rêve et sérénité, si petit soit-il. Petit mais costaud. Faiseur de bonheur.
Alors, quand on découvre les neuf jardins de la Villa Ephrussi de Rotschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat courant sur pas moins de sept hectares, c'est un peu la porte du ...pays des merveilles. Waouh !
Ils entourent un magnifique palais de style Renaissance italienne construit au début du XXe siècle par la Baronne Béatrice Ephrussi (née de Rotschild) et son mari, le banquier russe milliardaire Maurice Ephrussi.
La décoration intérieure, totalement XVIIIe, peut plaire... ou pas ! C'est très féminin (mon copain est resté dubitatif), beaucoup de rose et de bleu ciel. Pièces d'art exceptionnelles et mobilier précieux.
Pour l'anecdote, la Baronne était toujours accompagnée d'un caniche, d'une mangouste et de deux singes. Elle leur parlait... Des gazelles couraient dans les jardins.
Mon grand coup de coeur, c'est le jardin espagnol (il y a le français, l'italien, l'exotique, le japonais, la roseraie, etc...). Vert chlorophylle vif sur fond jaune ocre orangé, j'adore.
Une grotte abrite une jolie sculpture, une pergola invite à la détente. Un bassin d'eau, tout en longueur, est rempli de plantes aquatiques. Philodendrons, papyrus, strelitzia, grenadiers et daturas (je vous cite la documentation car je ne suis bien sûr pas une botaniste chevronnée) forment une mini jungle. C'est splendide. Un rêve.
Allez, c'est parti pour une visite 100% art et nature.
Enjoy it !
La Villa, disons le palais, qui a nécessité cinq années de construction de 1907 à 1912, et la vue sur la mer.
Dans l'un des salons, mini-fauteuil pour les compagnons à quatre pattes de la Baronne ! Bleu gris, fresques délicates, service en porcelaine et l'une des nombreuses robes de Béatrice dans ses appartements. Le boudoir avec un magnifique " bonheur du jour ", un petit secrétaire qui possède, entre autres, un tiroir secret, et le téléphone, une luxe pour l'époque.
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