J'ai découvert le chocolat chaud italien il n'y a pas si longtemps que cela en faisant une petite pause café à Courmayeur, après avoir traversé le tunnel du Mont-Blanc.

Habituée au chocolat chaud traditionnel servi en Suisse ou en France, au lait fluide et un peu mousseux, j'avais complètement été prise de court par cette fameuse " cioccolata ", un chocolat chaud certes onctueux, mais tellement épais qu'il se déguste à la petite cuillère !

Trop lourd, il ne m'avait alors pas emballée, même si je suis une grande adoratrice des chocolats chauds (et des éclairs au chocolat !) devant l'éternel !

Mais comme chacun le sait, souvent femme varie (!), et après une semaine passée en Lombardie en cet automne capricieux, je me suis prise à aimer le chocolat chaud italien... Par contre, exit la pâtisserie qui l'accompagne et seulement une fois par jour, s'il vous plaît, et encore... 

;)

" Au Café central, à Lovere " by Miss Carole

Curieuse, comme d'hab, je me suis demandée comment cette consistance si épaisse était obtenue et, après diverses recherches sur le Net où les recettes de toutes sortes de chocolats chauds abondent (à l'eau, au lait, mi-crème, mi-lait, et même au beurre et à la farine !), j'ai trouvé ce qui semble être LA recette de la cioccolata.

En fait, l'épaisseur du breuvage est obtenue avec la Maïzena (fécule de maïs). En Italie, il existe des sachets de cacao " tout prêt " avec la Maïzena déjà incorporée, mais la recette de base à faire soi-même est la suivante (pour une tasse) :

2 cuillère à café de cacao non sucré

2 cuillères à café de sucre en poudre

4 cuillères à café de Maïzena

250 ml de lait (même écrémé)

Dans une petite casserole, verser le cacao, le sucre et la Maïzena. Ajouter le lait et bien mélanger. Mettre la casserole sur feux moyen et mélanger au fouet sans s'arrêter jusqu'à ce que le chocolat s'épaississe. Au bout de quelques minutes, verser dans la tasse. 

En attendant d'aller savourer un jour une cioccolata chez le célèbre chocolatier Rivoire à Florence, un maître en la matière, direction le " bar à chocolat chaud " du non moins célèbre chocolatier français Jean-Paul Hévin, Rue Saint-Honoré à Paris... j'en salive déjà ;)  

Ciao a tutti !

" Curiositas " by Miss Carole

Le cabinet de curiosités ou "microcosmum seu rerum omnium rariorum compendium " (soit, microcosme pour résumer toutes les choses rares !) est apparu en Europe à la Renaissance.

C'était un lieu dans lequel des voyageurs curieux et des collectionneurs entreposaient et présentaient une multitude d'objets hétéroclites, inédits ou étranges représentant les trois règnes : le monde animal, végétal et minéral (naturalia), en plus de réalisations humaines (artificialia ; scientifica ; exotica). 

Ancêtre des musées et museums, ce principe disparaîtra peu à peu durant le XIXem siècle, remplacé par des institutions officielles ou des collections privées. 

A Paris, la très célèbre maison Deyrolles, cabinet de curiosités depuis 1831, propose aux passionnés de la Nature des collections d'insectes et de coquillages, des animaux naturalisés, des curiosités naturelles et du matériel pédagogique (j'y vais tout prochainement !).

Et voilà que le genevois Jean-François Schlemmer, ancien photographe, déjà patron d'un nombre impressionnant de très bonnes adresses à Genève (!), dont entre autres le Palais Mascotte et l'Omnibus (essayés et approuvés), eût l'idée d'ouvrir en 2009 un établissement dans l'ancienne usine d'instrument de Physique de la Ville de Genève (600 mètres carrés !) jouxtant la SIP, dans le quartier de Plainpalais. 

Il récupéra alors d'anciennes bibliothèques d'un cabinet de curiosités à Lausanne, ainsi que l'ancienne réception de l'Hôtel Richemond, afin de créer un lieu unique, magique et hors du temps , le restaurant " CURIOSITAS ", tel un véritable cabinet de curiosités, tout en gardant l'esprit industriel de l'endroit. 

Etonnant... et j'en suis ressortie conquise ! Outre le décor exceptionnel, mon foie gras en entrée était très goûtu, le risotto crémeux aux petits légumes délicieux et le biscuit au chocolat crémeux avec son glaçage et son chocolat noir fondu carrément divin :)) 

Je n'ai pas pu m'empêcher de " mitrailler " ce lieu insolite rempli de curiosités (j'ai malheureusement raté le " pulsocon " du Dr Macora, un vibromasseur de 1892 ! ;)...   

 Brrrr.... un peu d'humour noir avec M. le squelette de l'entrée ! 

Paris, vendredi 22 juin 2012, 13h30, ciel bleu et deux estomacs qui crient famine !

1er objectif : aller sur le site www.lecamionquifume.com pour localiser notre lunch... : bingo, ce sera à la Place de la Madelaine.

2em objectif : y savourer des hamburgers préparés et servis par une jeune chef californienne, Kristin Frederick, dans son "gourmet food truck", un camionette culinaire nomade...

Formée à l'Ecole Supérieure de Cuisine Française Ferrandi à Paris, Chef Kristin souhaite faire partager sa passion pour la "street food", la restauration nomade, et la culture du burger "maison", bien sûr... 

 

Car le tout nouveau trend débarqué d'outre-Atlantique, c'est la nourriture à l'emporter concoctée par des chefs : de la haute gastronomie itinérante à des prix raisonnables :)) Alléchant, non ?

Alors, let's go !!! ... Après une séance métro et le tour de l'Eglise de la Madelaine, une bonne surprise nous attendait : le Lapin de France s'était associé au Camion qui fume pour faire découvrir, à travers la dégustation gratuite de quatre recettes inédites créées par Chef Kristin, les multiples façon d'apprêter le lapin facilement et au quotidien, cette viande que l'on rattache traditionnellement aux fêtes de Pâques. 

Résultat : d'insolites hamburgers et brochettes de lapin, tout simplement délicieux :)) 

A la carte, il y avait donc :

• Burger de lapin à l'aïoli et oignons caramélisés,
• Brochettes de lapin et leurs pointes d'asperges vertes,
• Tacos de lapin, salsa de petits légumes et leur crème pimentée,
• Brochettes au romarin, marinées au citron confit.

Ca donne des envies et des idées, n'est-ce pas ? Alors, à vos fourneaux :))

Gourmande de la Vie, j'aime tout particulièrement la bonne chère !...

Le chocolat, les vins doux, entre autres, font partie de mes pêchés mignons, mais j'ai également un très grand appétit (!) pour une spécialité de la gastonomie japonaise : les sushis !!!

A Genève, j'adooore aller au Matsuri, à Confédération Centre, histoire de voir défiler tous ces nigiris, futomakis, hosomakis & co devant moi et d'en piquer ça et là dans une ambiance décontractée, ou prendre tout simplement à midi un savoureux assortiment chez Mikado, aux Eaux-Vives...

C'est bon, c'est sain, c'est frais, un vrai Bonheur :))

Samedi passé, durant mon petit trip à Annecy avec mon copain, nous avons découvert par hasard un magnifique Restaurant Traiteur, le Ô SUSHI !

Dans un joli décor chaleureux et soigné, Jean-Christophe Descat et son chef servent depuis huit ans déjà un très large choix de sushis... La carte est belle et exhaustive, avec l'explication de la composition de chaque type de sushis (très utile, si si) !

Je me suis donc laissée séduire par un menu "saumon bio" (4 nigiris, 4 makis et 1 gunkan), accompagné d'une salade d'algues Hiyashi wakamé en entrée (c'est tellement bon, frais et croquant que je pourrais en manger tous les jours) et d'un thé vert au riz soufflé (!)... Mon homme, lui, a pris le menu dégustation (12 sashimis, 7 makis et nigiris) avec une bière japonaise...

Ce fut délicieux et la fraîcheur était au rendez-vous : la philosophie de la maison est d'ailleurs de ne jamais préparer les plats à l'avance ! Du coup, nous nous sommes encore laissés tenter par six hosomakis au saumon et deux temakis californiens deluxe (gambas)... 

Le tout arrosé d'un vin de prune, un apéritif japonais très doux, ainsi que de l'un de ces fameux whiskys japonais, offerts par le patron :))

C'est donc une super adresse, tant pour l'excellent accueil que pour le très bon rapport qualité-prix, 2 rue Louis Revon, à Annecy ; www.annecy-sushi.com

Itadakimasu !