" Au cinéma, le mauvais temps est terriblement photogénique, parce qu'il est dangereux ". Soit, Monsieur Claude Lelouch.
Mais dans la vraie vie, en plein été, il est terriblement frustrant.
Du coup, j'ai envie de vous parler d'une plante qui, justement, adore l'ombre et l'humidité. Une plante qui m'a toujours particulièrement attirée. Une plante symbolisant la nature, la vraie, la luxuriance, l'état sauvage, les sous-bois, la jungle.
La fougère (et ses 13'000 espèces, je précise !).
Je viens d'en mettre une sur mon mini-balcon. Elle est en pleine forme, d'un vert éclatant, touffue et élégante avec ses feuilles dentelées. Les jeunes pousses recroquevillées en forme d'escargot me fascinent. On les appelle les crosses (en référence à la crosse de l'évêque).
Pour la petite histoire, l'Angleterre de l'époque victorienne, entre 1830 et 1870, a vu surgir un drôle de phénomène : la " ptéridomanie " ou " folie des fougères ". Des femmes, surtout, exploraient les campagnes à la recherche de nouvelles espèces et les replantaient dans les jardins. Les arts décoratifs et l'architecture étaient alors eux aussi saisis par cette fièvre.
C'est donc parti pour une galerie d'inspirations. La fougère dans tous ses états, du jardin à l'art, en passant par la photographie et même la cuisine !
(Photo ci-contre, " Fougère-ma-nia " by Miss Carole).
Fougères, mousse & co sur les extraordinaires murs végétaux de Patrick Blanc (Caixa Forum Museum, Madrid 2007, photo Patrick Blanc).
Salade de crosses de fougère et crosses de fougère sautées au sésame. Miam, je ne savais pas que cela se mangeait, et vous ? So, let's try it !
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